Des éclats de peintures carmines tâchent l'écorce, bienvenue chez la Reine rouge. Ici on se plie au protocole, à son protocole, ou l'on prend le risque de voir sa caboche sauter. Placer près du coeur de la forêt, sur une petite colline, on attrape vite la grosse tête à passer trop de temps en ces lieux. À vos pieds des bosquets et des arbustes forment en labyrinthe biscornus. Alors que tout en haut, construit au creux des branches d'un immense chêne, une cabane dorée trône. Pourrez-vous y entrer ?

Des éclats de peintures immaculées habillent l'écorce, bienvenue chez le lapin blanc. C'est au coeur de la forêt, parmi les arbres longilignes et les tapis de mousses, que les tentes sont posées. Certaines sont abritées au sein d'un tronc creux, d'autres tapies dans les fourrés. Ici il fait bon se reposer, au premier abord. Faites cependant attention aux pièges farceurs qui traînent çà et là.

Des traits de peintures azures décorent l'écorce, bienvenue chez Alice. Nous sommes presque à la lisière de la forêt, là où pullulent les cabanes d'enfant trop petites ou mal conçues. Pourtant, on s'y sent bien, ici, si tant est qu'on est encore suffisamment ancré dans la réalité. Pas d'excès dans le jeu en ces lieux, juste une envie enfantine de tromper l'ennui. On s'organise pour calmer les autres, aussi. Mais ça, c'est un secret.

Des ronds de peintures chlorophylles entourent l'écorce, bienvenue chez la chenille au narguilé. C'est en fait une grande clairière cerné de saules pleureurs et principalement couverte de fleures qui s'offre au regard. Les couleurs chatoient par ici, parsemées sans logique de tentes faites en branchages et grands tissus liberty. Une odeur légèrement âcre s'échappe des nombreuses chichas et pipes à eau, pour venir finalement se mêler à celle, douce et sucrée, des parterres de fleurs.